Organes: Rein - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-901 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab ou à une chimiothérapie de standard par rapport à la chimiothérapie de standard seule, chez des patients ayant un cancer urothélial métastatique ou non opérable et non traité. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer de la vessie est le neuvième cancer le plus fréquent dans le monde. Le carcinome urothélial représente la grande majorité des cancers de la vessie. Le traitement standard des cancers de la vessie métastatiques ou non opérables consiste en l’administration d’une chimiothérapie à base de cisplatine associée à de la gemcitabine ou du méthotrexate, de la vinblastine et de la doxorubicine. Dans les cas d’intolérance au traitement à base de cisplatine, un traitement associant la carboplatine et la gemcitabine est souvent proposé comme alternative thérapeutique. Le nivolumab et l’ipilimumab sont des traitements d’immunothérapie qui agissent sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab ou associé à une chimiothérapie standard par rapport à la chimiothérapie standard seule chez des patients ayant un cancer urothélial métastatique ou non opérable et non traité. Les patients seront répartis selon leur éligibilité au traitement par cisplatine puis ils seront répartis aléatoirement en quatre groupes. Les patients non éligibles au traitement par cisplatine seront répartis de façon aléatoire dans les deux premiers groupes uniquement. Les patients éligibles au traitement par cisplatine seront répartis de façon aléatoire dans tous les groupes. Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab associé à l’ipilimumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 4 fois, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients recevront ensuite le nivolumab seul dans les 6 semaines suivant la dernière administration du traitement précédant ; ce traitement sera alors répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe seront répartis selon leur éligibilité au traitement par cisplatine : 1* Les patients du 1er sous-groupe (éligibles au traitement par cisplatine) recevront de la gemcitabine une fois par semaine pendant 2 semaines, associé à du cisplatine 1 fois. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 6 fois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. 2* Les patients du 2ème sous-groupe non éligibles au traitement par cisplatine recevront de la gemcitabine 1 fois par semaine pendant 2 semaines, associé à du carboplatine 1 fois. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 6 fois, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du nivolumab 1 fois, associé au cisplatine 1 fois et à la gemcitabine 1 fois par semaine pendant 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 6 fois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients recevront ensuite du nivolumab seul dans les trois semaines suivant la fin du traitement précédant ; ce dernier traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 4ème groupe recevront de la gemcitabine 1 fois par semaine pendant 2 semaines, associé avec de la cisplatine 1 fois. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 6 cures en l’absence de progression et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pour une évaluation radiologique et un bilan des signes vitaux, 30 et 90 jours après la fin du traitement de l’étude puis tous les trois mois jusqu’à 3 ans et demi après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Bayer MAJ Il y a 4 ans

Étude 19131-FORT-2 : étude de phase 1b-2 évaluant l’efficacité du rogaratinib en association avec de l’atézolizumab en traitement de première ligne chez des patients ayants un cancer urothélial métastatique positif au FGFR et non éligible à une chimiothérapie de cisplatine. Le carcinome urothélial représente plus de 90% des cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50% des patients ont une tumeur invasive. Le rogaratinib est un inhibiteur de la vascularisation des tumeurs bloquant le récepteur de l’hormone qui contrôle la multiplication des cellules des parois vasculaires, le FGFR. Ce récepteur permet ainsi de limiter la croissance et la multiplication des cellules cancéreuses en les privant de nutriments et d’oxygénation. Certaines cellules cancéreuses évitent le système immunitaire en prenant le contrôle de ce que l’on appelle la voie PD-1. Cette voie PD-1 est une voie que les cellules saines utilisent pour indiquer au système immunitaire de ne pas les attaquer. L’atézolizumab s’attache à la protéine PD-1 et bloque cette voie, permettant ainsi au système immunitaire de reconnaître et d’attaquer les cellules cancéreuses. L’association de ces deux traitements pourrait augmenter leur efficacité. L’étude comprendra 2 parties : Dans la première partie, les patients recevront du rogaratinib tous les jours associé avec de l’atézolizumab au premier jour de chaque cure de 21 jours. La dose de rogaratinib sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer dans la deuxième partie. Les traitements sera répété en l’absence de progression de la maladie confirmée radiologiquement ou de toxicités. Dans la deuxième partie, les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du rogaratinib tous les jours à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie associé avec de l’atézolizumab au premier jour de chaque cure de 21 jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie confirmée radiologiquement ou de toxicités. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo PO tous les jours à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie pendant 21 jours en association avec l’atézolizumab au premier jour de chaque cure de 21 jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie confirmée radiologiquement ou de toxicités. Les patients seront suivis pendant 25 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Pfizer MAJ Il y a 5 ans

Étude JAVELIN Bladder 100 : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer l’efficacité de l’avélumab en association aux meilleurs soins de support par rapport aux meilleurs soins de support seuls comme traitement d’entretien chez des patients ayant un cancer urothélial avancé ou métastatique sans progression après une première ligne de chimiothérapie à base de platine. Le carcinome transitionnel de l’urothélium est une tumeur qui peut prendre naissance dans le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie et il peut former des métastases dans d’autres parties du corps. Pour le cancer de la vessie avancé ou métastatique il peut être proposé une immunothérapie comme deuxième ligne de traitement après une première ligne de chimiothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’avélumab en association aux meilleurs soins de support par rapport aux meilleurs soins de support seuls comme traitement d’entretien chez des patients ayant un cancer urothélial avancé ou métastatique sans progression après une première ligne de chimiothérapie à base de platine. Les patients sont répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’avélumab toutes les 2 semaines associé aux meilleurs soins desupport, y compris des antibiotiques, un support nutritionnel, des correcteurs des troubles métaboliques ou des médicaments pour le contrôle des symptômes et de la douleur (telle quune radiothérapie palliative). Les meilleurs soins de support ne comprendront pas un traitement antitumoral actif. Les patients du 2ème groupe recevront les meilleurs soins de support seuls comme décris ci-dessus. Les patients seront suivis pendant environ 40 mois (3,5 ans).

Essai ouvert aux inclusions
Astellas Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude EV-301 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité de l’enfortumab vedotin par rapport à celle du docétaxel, de la vinflunine ou du paclitaxel chez des patients ayant un cancer de l'urothélium localement avancé ou métastatique. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90% de tous les cancers de la vessie. Le carcinome urothélial, aussi appelé carcinome transitionnel aussi appelé épithélium transitionnel, est le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein, soit la partie du rein qui recueille l’urine. Le carcinome urothélial invasif se développe du revêtement de la vessie jusque dans les couches profondes de la paroi de cet organe et peut se propager (métastases) à d’autres parties du corps Le risque d'avoir un jour un cancer de la vessie augmente avec l'âge, il se manifeste habituellement chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Pour le cancer de la vessie avancé ou métastatique il peut être proposé une immunothérapie comme deuxième ligne de traitement après une première ligne de chimiothérapie. L’enfortumab vedotin est composé d'un anticorps monoclonal anti-nectin-4 fixé à un agent de destruction cellulaire synthétique, le monométhyl auristatine. L’enfortumab vedotin est le premier agent à cibler la nectine-4, qui est une protéine exprimée sur de nombreuses tumeurs solides, avec une expression particulièrement uniforme sur les cancers de la vessie. Le docétaxel est un traitement qui interfère avec la division cellulaire. La vinflunine induit un arrêt du cycle cellulaire et favorise la mort cellulaire par apoptose. Le paclitaxel agit en ralentissant ou en bloquant la croissance des cellules cancéreuses, il s’emploie seul ou en association avec d’autres médicaments. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’enfortumab vedotin par rapport à celle du docétaxel, de la vinflunine ou du paclitaxel chez des patients ayant un cancer de l'urothélium localement avancé ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’enfortumab-vedotin le premier, le huitième et le quinzième jour de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression et d’intolérance. Les patients du 2ème groupe recevront du docétaxel, de la vinflunine ou du paclitaxel, selon le schéma thérapeutique déterminé avant le début de l’étude, le premier jour de chaque cure. Le traitement sera répété tous les 21 jours en l’absence de progression et d’intolérance. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 36 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
AIO-Studien-gGmbH MAJ Il y a 5 ans

Étude TITAN-RCC : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité du nivolumab chez des patients ayant un carcinome des cellules rénales avancé ou métastatique. Le carcinome des cellules rénales est le type le plus fréquent de cancer du rein. Il peut prendre naissance à partir d’une cellule de différentes parties du rein et avec le temps il peut s’étendre aux tissus et organes voisins au stade localement avancé. Le traitement du carcinome des cellules rénales au stade avancé ou métastatique se fait par des chimiothérapies ciblées et/ou des immunothérapies associées ou non à une chirurgie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab chez des patients ayant un carcinome des cellules rénales avancé ou métastatique. Tous les patients recevront une immunothérapie d’induction par du nivolumab toutes les 2 semaines jusqu’à 8 cures, puis ils recevront un traitement adapté selon leur état de la maladie. En cas de réponse au traitement, les patients recevront un traitement d’entretien avec du nivolumab toutes les 2 semaines. Si les patients ont une maladie stable ou une maladie en progression, ils recevront un traitement de consolidation par du nivolumab et de l’ipilimumab toutes les 3 semaines jusqu’à 2 cures. Ensuite, si les patients ont une réponse au traitement, ils recevront un traitement d’entretien avec du nivolumab seul toutes les 2 semaines. Si après ce traitement les patients ont une maladie stable ou une maladie en progression, ils recevront un traitement de consolidation par du nivolumab et de l’ipilimumab toutes les 3 semaines jusuqu’à 2 cures. Si à la fin de ce traitement les patients ont une réponse au traitement ou une maladie stable, ils recevront un traitement d’entretien par du nivolumab seul toutes les 2 semaines. Les patients seront suivis pendant un maximum de 2 ans et demi.

Essai ouvert aux inclusions
Incyte MAJ Il y a 4 ans

Étude POD1UM-203 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du INCMGA00012 (inhibiteur de PD-1) chez des patients ayant certaines tumeurs solides. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules du poumon qui se multiplient de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent. Il représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie, parmi lesquelles le durvalumab est actuellement indiqué en monothérapie dans le traitement de certains cancer bronchique non à petites cellules. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90% de tous les cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50% des patients ont une tumeur invasive. Pour le cancer de la vessie avancé ou métastatique il peut être proposé une immunothérapie comme deuxième ligne de traitement après une première ligne de chimiothérapie. Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé à la peau le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. La prise en charge des patients présentant un mélanome non résécable ou métastatique est plus compliquée, bien que de récentes avancées aient considérablement amélioré l’issue clinique chez ces patients. Le cancer du rein peut prendre naissance à partir de cellules de différentes parties du rein. Dans la majorité des cas, il se développe à partir d'une cellule du parenchyme rénal. Ce type de cancer du rein porte le nom de carcinome à cellules rénales. Le cancer du rein représente ainsi environ 3 % de l'ensemble des cancers. Il touche deux fois plus les hommes que les femmes. Dans le cas des cancers localisés, le traitement de référence est la chirurgie. Dans le cas des cancers qui présentent des métastases, le traitement repose sur des médicaments anticancéreux (thérapies ciblées, immunothérapie), associés ou non à une chirurgie. L’INCMGA0012 est un anticorps monoclonal anti-PD-1. Il permet de réactiver les lymphocytes T contre la tumeur. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du INCMGA00012 chez des patients ayant certaines tumeurs solides. Tous les patients recevront l’INCMGA00012 le 1er jour de chaque cure de 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 2 ans en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions
Pfizer MAJ Il y a 4 ans

Étude de phase 1, en escalade de dose, évaluant le Pf-04518600, en monothérapie ou en association avec Pf-05082566, chez des patients un cancer localement avancé ou métastatique. [essai clos aux inclusions] Il existe plusieurs stades de cancer : initialement localisé à un organe puis qui évolue vers un ou plusieurs autres organes, on parle alors de stade métastatique. Les traitements standards des cancers reposent le plus souvent sur l’utilisation de chimiothérapie (médicaments anticancéreux). De nouvelles stratégies de traitement sont apparues comme l’immunothérapie, qui consiste à administrer des anticorps qui vont stimuler des récepteurs de cellules et réactiver le système immunitaire pour qu’il puisse combattre le cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité d’une combinaison de 2 immunothérapies : le PF-05082566 et le PF-05082566 chez des patients ayant un cancer avancé ou métastatiques (plusieurs indications selon les groupes). L’étude sera réalisée en plusieurs parties. Les parties 1 ont pour but de déterminer la dose maximale tolérée des traitements à l’étude et les parties 2 seront constituées de groupes d’extension où les patients recevront les médicaments aux doses recommandées. Partie A1 et A2 : Les patients recevront du PF-04518600 en perfusion intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines. Partie B1 : Les patients recevront du PF-04518600 en perfusion IV toutes les 2 semaines et du PF-05082566 en perfusion IV sur 4 semaines. Un schéma d’escalade de dose est appliqué pour le PF-05082566. Partie B2 : Les patients recevront du PF-04518600 en perfusion IV toutes les 2 semaines et du PF-05082566 en perfusion IV sur 4 semaines aux doses déterminées lors des parties A1 et B1. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 6 ans
Essai ouvert aux inclusions